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Portrait de chercheuse
Agathe Vaché
A la fin de son master ingénierie à l’ENSI Caen, avec une majeure en catalyse et chimie pour les énergies renouvelables, c’est au CEA-Liten de Grenoble qu’Agathe Vaché a réalisé son stage de fin d‘étude. Elle travaillait alors sur le recyclage du platine et de l’iridium dans les piles à combustible par voie électrochimique dans des milieux non-conventionnels (liquides ioniques). C’est également dans ce laboratoire qu’elle a rejoint l’axe NTE du PEPR.
Son sujet de thèse, réalisé sous la direction Jean-Yves Hihn, professeur à l’université de Franche-Comté, porte sur le recyclage des métaux d’intérêt présents dans les cellules photovoltaïques en silicium, les plus communes sur le marché. Le procédé de recyclage étudié implique l’utilisation de solvants eutectiques profonds, formés par un mélange de deux composés qui, à une proportion exacte, abaisse le point de fusion du mélange par rapport aux réactifs qui le compose.
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Plus précisément, la thèse d’Agathe se concentre sur la récupération de métaux tel que l’argent, le cuivre, l’étain ou le plomb, ainsi que les couches minces d’ITO (oxyde d’indium-étain). Le principe est effectuer la lixiviation des métaux (dissolution chimique) puis une récupération électrochimique (électrodépôt) sur les cellules en fin de vie, pour séparer puis récupérer les métaux purs. La jeune chercheuse garde en tête l’objectif principal de sa recherche : améliorer les processus de recyclage hydrometallurgique, tout en réfléchissant à une application viable pour l’industrie (réduire le nombres d’étapes et l’adapter à grande échelle dans un environnement non-contrôlé).
Au sein du PEPR, Agathe est au plus près des recherches menées sur le recyclage des cellules photovoltaïques et des batteries. Cet environnement de recherche, couplé à des visites de laboratoires, comme l’ICGM à Montpellier, qui travaille entre autres sur le recyclage pour les technologies de l’hydrogène, constitue un cadre d’échange scientifique sur des thématiques variées. Pour autant, ce qui lui plaît le plus reste l’aspect concret de son projet de recherche, qui explore des solutions impactantes pour la société, tant au niveau économique qu’écologique.
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